Lorsque je fais une salade, mon saladier est propre, la verdure est fraîche, ma garniture est selon mon humeur, mes goûts, la disponibilité des ingrédients, et la vinaigrette peut être pleine d’arômes, légère, ou je n’en mets pas. Pour la production d’un document, les mêmes étapes s’appliquent.
Le modèle est vierge de toute information personnalisée ou contextuelle. Souvent, l’utilisateur oublie de modifier ces informations. On néglige facilement de modifier une date ou un pied de page.
Le texte doit être construit en fonction du besoin, pas l’inverse. On ne construit pas le document en fonction des textes que nous avons déjà. Dans les faits, une grande partie des textes utilisés proviennent de documents existants. Afin de ne pas oublier des mises à jour essentielles, il est préférable d’aller chercher l’information dans ces documents, et de les importer dans notre document vierge. Chapitre par chapitre ou paragraphe par paragraphe, notre esprit est ainsi plus disposé à relire attentivement le texte importé et à l’adapter à notre nouveau besoin.
Des exemples d’erreur de ce type se retrouvent en grande quantité. Par exemple, dans un appel d’offres pour des travaux d’égouts se retrouve une clause de spécialisation en chemin de fer. Un document émis pour des produits disponibles de mars à août affiche en en-tête une disponibilité d’octobre à mars.
La dernière personne qui touchera à ce document, soit le graphiste ou le technicien, ne connaît pas ces détails.
Comme dans une salade, il s’agit de disponibilité. Dans un document, il s’agit d’éléments graphiques ou de mises en page qui aide à la compréhension rapide du document. Par exemple, présenter les informations d’un tableau en graphique, lorsque les données le permettent. Changer l’abscisse pour l’ordonnée d’un tableau peut aider à la lisibilité. Ajouter une image pertinente peut aussi avoir son effet.
Notre document est presque terminé; il ne reste que des détails que seul un œil averti remarquerait. Les coupures de mots, le crénage, l’ajout d’images pour faire plus joli… aucun de ces éléments n’est essentiel à la compréhension.
Souvent, le temps manque pour ces petits ajouts. C’est ce qui provoque la différence entre un WOW ! et un Super !
Le WOW
Le WOW prend beaucoup d’énergie. Le temps qu’on y consacre n’est pas proportionnel au temps qu’on a pris pour l’ensemble du document et, en général, ce sont des spécialistes de l’esthétique qui peuvent le provoquer. Le WOW est subjectif. Il s’agit de critères esthétiques, donc, certains n’aimeront pas. Le WOW est nécessaire dans les documents promotionnels, toutefois, dans un rapport, une offre de service ou un document interne, son coût en argent et en patience peut être exagéré.
Le Super
Il est uniforme; il possède une lisibilité maximale. Il ne provoque pas d’émotion visuelle. C’est le contenu qui prime.
Conclusion
Si notre salade est bien belle et que dès la première bouchée on s’aperçoit que la laitue n’est pas fraîche, on ne va pas plus loin.
Par contre, si la salade est jolie, fraîche, les ingrédients bien dosés, que la vinaigrette est correcte, on a un bon repas.
Vous aimez cette analogie ? Vous voyez la différence entre le WOW et le SUPER ? Contactez-moi.